L’immobilier recule au Québec
Pour le mois d’août 2021, les ventes de maison sur l’île de Montréal sont de 30% inférieures à la même période l’année passée. L’immobilier recule au Québec. Les nouvelles inscriptions sont elles en baisse de 27% par rapport à l’année passée. La demande de prêts hypothécaires tombe au plus bas en deux mois alors que les taux stagnent. Est-ce que les prix ont montés trop vite? Est-ce que c’est le signe d’un ralentissement du marché immobilier?
Moins de ventes sur l’île de Montréal
Comme qu’il est très bien illustré dans l’article du Journal de Montréal d’hier, il y a 30% moins de ventes que l’année dernière. Plusieurs facteurs expliquent ce recul. L’offre est beaucoup moins importante aussi. Selon l’APCIQ les inscriptions sont en baisse au mois d’août 2021 par rapport à août 2020. Elles sont passées de 6174 à 4487 soit une baisse de 27%.
La fin des surenchères
La surenchère sur le prix des maisons en a échauder plus d’un au cours des huit premiers mois de l’année 2021. Est-ce la fin des surenchères? Il y a assurément moins de ventes qui se sont conclues avec des multioffres en août 2021. Il y a moins d’acheteurs qui peuvent se permettent les prix actuels. Le prix médian des unifamiliales est maintenant de 500 000$. Un record!
La demande de prêts hypothécaires tombe
Les taux hypothécaires semblent se maintenir. Ce qui n’incite pas particulièrement les emprunteurs à agir, notamment sur les refinancements. Le volume total des demandes de prêts hypothécaires a chuté de 1,9% la semaine dernière par rapport à la semaine précédente, selon l’indice désaisonnalisé de la Mortgage Bankers Association. Il était au plus bas depuis juillet dernier.
Le taux d’intérêt contractuel moyen pour les prêts hypothécaires à taux fixe de 30 ans avec des soldes de prêts conformes (548 250 $ ou moins) est resté inchangé à 3,03 %, avec des points diminuant à 0,33 contre 0,34 (frais de montage compris) pour les prêts avec un acompte de 20 %.
Les refinancements
“Le volume de refinancement s’estompe, tandis que le volume d’achat continue d’être inférieur aux attentes étant donné le manque de logements sur le marché”, a déclaré Mike Fratantoni. « Les données économiques ont envoyé des signaux mitigés, avec une croissance de l’emploi plus lente mais une nouvelle baisse du taux de chômage en août. Nous prévoyons que de nouvelles améliorations entraîneront une diminution des achats de MBS de la Fed d’ici la fin de l’année, ce qui devrait exercer une pression à la hausse sur les taux hypothécaires. »
Les demandes de refinancement d’un prêt immobilier ont chuté de 3% sur la semaine et de 4% de moins qu’il y a un an. Les taux hypothécaires étaient presque exactement les mêmes à la même époque l’année dernière, mais ils étaient plus bas au début de cette année, et il y a eu une explosion du refinancement à l’époque. Il y a un nombre décroissant d’emprunteurs qui peuvent désormais bénéficier d’un refinancement.
Les demandes de prêt hypothécaire pour l’achat d’une maison étaient essentiellement stables la semaine dernière, en baisse de 0,2 % par rapport à la semaine précédente. Le volume des demandes d’achat était inférieur de 18 % à celui de la même semaine il y a un an. Aujourd’hui, les acheteurs de maisons voient de plus en plus d’annonces, mais les prix continuent d’augmenter à un rythme record, et certains sont tout simplement exclus du marché.
Après le rapport sur l’emploi de la semaine dernière, aucune donnée économique significative n’est attendue prochainement qui affecterait considérablement les taux d’intérêt.
En conclusion
L’immobilier recule au Québec
Avec des taux d’intérêts stables et une diminution des surenchères, le marché immobilier est plutôt stable. Le bassin d’acheteurs diminue. Les inscriptions diminuent. Les ventes diminuent. Nous prévoyons que le marché immobilier se stabilise d’ici la fin de l’année.