Le taux directeur augmente de 1%. Voyez l’impact

Le taux directeur augmente de 1%

C’est surprenant mais le taux directeur augmente de 1% aujourd’hui. La banque du Canada y va d’un message clair en augmentant le taux directeur de 100 points d’un seul coup pour le ramener à 2.5%.

Quelle sera l’incidence de toute modification des taux d’intérêt sur votre prêt hypothécaire?

Avec les récentes hausses des taux d’intérêt de la Banque du Canada, voici ce que vous devez savoir sur l’incidence de ces changements de politique fiscale sur votre prêt hypothécaire. D’abord et avant tout, les hausses de taux d’intérêt touchent directement les particuliers qui ont actuellement un prêt hypothécaire à taux variable.

Titulaires d’hypothèques variables

Selon le montant de votre prêt hypothécaire, vous envisagez une augmentation potentielle des versements hypothécaires de 57 $ par mois pour chaque tranche de 100 000 $ du solde dû. Par exemple, si le solde de votre prêt hypothécaire est de 500 000 $, votre paiement mensuel augmentera d’environ 285 $ par mois. À mesure que le taux préférentiel de prêt du Canada a augmenté, les taux variables augmentent puisque ces taux sont liés au taux préférentiel. Les paiements doivent augmenter respectivement pour s’assurer que l’amortissement prévu reste le même. Par conséquent, vous rembourserez toujours votre hypothèque comme le montre l’amortissement initial.

Détenteurs d’hypothèques à taux fixe

Pour les personnes ayant un prêt hypothécaire à taux fixe, vous ne serez pas touché par ces modifications provisoires en dehors du renouvellement de votre prêt hypothécaire. Si votre prêt hypothécaire doit être renouvelé, vous le renouvellerez probablement à un taux plus élevé selon votre prêteur. Si vous êtes encore à six mois du renouvellement, il peut être judicieux d’examiner les options de renouvellement anticipé pour éviter d’être pris dans une autre hausse des taux d’intérêt plus tard cette année. Tous les taux, fixes ou variables, devraient augmenter davantage au cours des mois d’été. Veuillez me contacter dès aujourd’hui pour discuter de l’obtention d’une retenue de taux. Je peux bloquer un taux d’intérêt pendant 90 à 120 jours pendant que vous planifiez votre prochaine étape, qu’il s’agisse de renouveler, d’acheter ou de planifier des changements.

Pas encore propriétaire ?

Si vous n’êtes pas actuellement propriétaire mais que vous cherchiez à entrer sur le marché, il est judicieux de réévaluer votre budget et vos calculs potentiels pour l’accession à la propriété afin de vous assurer que vos estimations sont conformes aux nouveaux taux d’intérêt. Bien que les hausses de taux d’intérêt touchent tout le monde, comprendre l’évolution de la valeur monétaire de votre situation et ajuster votre budget en conséquence peut aider à atténuer la pression exercée par l’augmentation des coûts hypothécaires. Si vous avez des questions ou si vous n’êtes pas sûr de ce que devrait être votre prochain déménagement, n’hésitez pas à me contacter dès aujourd’hui ! Je serais heureux de vous aider à examiner votre situation et de vous guider à travers vos options.

Détails de l’annonce des tarifs d’aujourd’hui

Aujourd’hui, la Banque du Canada (BdC) a procédé à sa quatrième hausse de taux consécutive depuis mars. Ils ont pris la décision d’augmenter son taux de prêt au jour le jour de 100 points de base, soit 1 %.

le taux directeur augmente de 1%

le taux directeur augmente de 1%

La plupart des économistes estimaient une augmentation pouvant atteindre 75 points de base (0,75 %), mais la Banque du Canada est allée de l’avant et a réalisé la plus forte augmentation que nous ayons vue en plus de 24 ans. Étant donné que le taux préférentiel des prêteurs à la consommation est basé sur le taux des prêts au jour le jour, les consommateurs peuvent s’attendre à voir la hausse de 1 % d’aujourd’hui progressivement, portant le taux préférentiel à 4,7 % par rapport aux 3,7 % précédents. Cela va faire passer les taux d’intérêt variables sur cinq ans pour les emprunteurs « A » de leur fourchette actuelle de 2,5 à 3,4 % à 3,5 à 4,5 %.

Le resserrement de la politique monétaire devrait également augmenter les taux hypothécaires fixes, qui se situent déjà autour de 4 à 6 %. Comme beaucoup le savent peut-être, les taux fixes sont liés au marché obligataire. Les prix des obligations sont actuellement à 3,1 % ce matin. Les marchés s’attendaient à une hausse des taux, mais cette hausse plus importante de 1 % a peut-être encore accru la demande des investisseurs obligataires.

Vous envisagez de vous enfermer dans un taux fixe ?

Avant d’envisager de vous enfermer dans un taux fixe, veuillez lire notre blog sur les conséquences et d’autres facteurs importants à prendre en compte. Comme toujours, nous vous suggérons de nous appeler pour une consultation gratuite sur ce qui convient le mieux à votre situation unique.

Comment l’augmentation du taux préférentiel affectera le test de résistance

En plus de la hausse d’aujourd’hui, le seuil de test de résistance hypothécaire de 5,25 % deviendra obsolète en conséquence. Un emprunteur doit prouver qu’il peut se permettre de rembourser le prêt à ce taux, ou au taux du contrat majoré de 2 %, selon le taux le plus élevé. À la suite d’une augmentation de 1 %, tous les taux hypothécaires variables de cinq ans atteindront plus de 3,5 %. Faire de ce dernier critère de votre taux net +2% la nouvelle mesure. Alors que les prêteurs échelonnent leurs hausses du taux préférentiel, le BSIF devrait relever le seuil de la simulation de crise à 6,09 %. Il s’agit du niveau le plus élevé depuis l’introduction du test de résistance. Par conséquent, le pouvoir d’emprunt des futurs propriétaires sera affecté et beaucoup seront découragés d’acheter une résidence secondaire.

Le taux directeur augmente de 1%

Le consensus est clair, l’objectif est de compenser l’inflation à plus long terme en augmentant les taux d’intérêt à court terme. Après 30 ans d’inflation faible et stable, de nombreux Canadiens éprouvent la douleur d’une inflation élevée et de l’incertitude qui l’accompagne. Plus de la moitié des composantes du panier de l’indice des prix à la consommation (IPC) dépassent 5 %. Lorsque l’inflation est aussi élevée, elle érode le pouvoir d’achat de tous les Canadiens.

Comme dans de nombreux pays, l’inflation est alimentée par la guerre en Ukraine et les perturbations de la chaîne d’approvisionnement. L’inflation au Canada et dans le monde a été poussée à la hausse par les prix mondiaux de l’énergie et des biens. À mesure que l’économie canadienne devient plus dynamique et plus ouverte, l’inflation s’amplifie. Nous connaissons un excès de demande de biens et de services. Ce qui rend impossible de répondre à la demande car les gens profitent d’une économie entièrement rouverte. En raison du manque de main-d’œuvre, les employeurs augmentent les salaires pour attirer et retenir les employés. La vigueur de l’économie incite les entreprises à augmenter leurs prix pour compenser la hausse des coûts des intrants et de la main-d’œuvre.

Essayer de contrôler la demande et l’offre

Avec des taux d’intérêt plus élevés, la demande ralentira et l’offre se rattrapera. À mesure que la demande refoulée due aux restrictions liées à la pandémie diminue et que les coûts d’emprunt augmentent, les dépenses de consommation se modéreront. Pendant la pandémie, l’activité du marché du logement a atteint des niveaux insoutenables, et nos exportations seront réduites à mesure que la croissance mondiale ralentira.

L’opinion qui prévaut dans les sondages auprès des consommateurs et des entreprises est que la Banque du Canada finira par contrôler l’inflation. Dans le même temps, ces enquêtes suggèrent clairement que les anticipations d’inflation ont augmenté et sont de plus en plus dispersées, un plus grand nombre de répondants confirmant la persistance d’une inflation élevée.

Le marché du logement continuera de se resserrer

Les prêts hypothécaires à taux variable sont étroitement liés au taux de la banque centrale. Ainsi, l’impact des taux plus élevés se fera sentir plus directement sur le marché du logement. Pendant la majeure partie de la pandémie, le marché canadien de l’habitation a été en forte demande et les prix ont atteint des sommets records. Cependant, la direction a changé dans la première partie de cette année, après que la banque centrale a signalé que des taux plus élevés étaient à l’horizon. Avec la hausse des taux, les prix des logements ont commencé à baisser et les guerres d’enchères ont commencé à se neutraliser, car le pouvoir d’achat et le montant auquel l’emprunteur moyen a droit ont commencé à diminuer.

Les prix moyens des logements ont chuté depuis mars dans tout le pays, selon l’Association canadienne de l’immeuble. La hausse des taux de mercredi ne fera rien pour inverser cette tendance.

Les ventes immobilières et les prix des maisons sont en baisse

Les ventes MLS de juin ont diminué de 13 % par rapport à mai. Dépassant la baisse saisonnière typique pour le troisième mois consécutif (dans ce cas, 4 %). Les ventes quotidiennes moyennes en juin étaient de 167 au total. Ce qui en fait 17 % de moins que les 202 ventes de mai et 38 % de moins que les 271 de juin 2021. De plus, le total des ventes de juin était le deuxième plus bas depuis plus d’une décennie. D’une année à l’autre, les ventes ont de nouveau (comme on pouvait s’y attendre) baissé pour tous les types de maisons. Les ventes de maisons individuelles ont le plus baissé, à 51 %. Viennent ensuite les ventes de maisons en rangée et de copropriétés, qui ont respectivement baissé de 35 % et 28 %.

Les prix de vente médians des SIA dans les régions des régies du Grand Vancouver et de la vallée du Fraser ont diminué de 2 % en juin par rapport à mai, en moyenne, dans les deux régions des régies.

Pour les maisons individuelles et les copropriétés, la région de la régie du Grand Vancouver a connu une baisse d’un mois à l’autre de 5 % et 3 %. Ce qui a dépassé les baisses respectives de 4 % et 1 % dans la vallée du Fraser. Le prix de vente médian des maisons en rangée dans la région du Grand Vancouver a en fait augmenté de 0,3 %. Alors qu’il a diminué de 1,7 % dans la vallée du Fraser.

D’une année à l’autre, les prix médians sont demeurés relativement plus élevés dans la vallée du Fraser que dans la région de la régie du Grand Vancouver pour tous les types de maisons. Avec des condos en hausse de 20 % (comparativement à 10 % dans la région du Grand Vancouver), des maisons en rangée en hausse de 18 % (comparativement à 14 %) et des maisons individuelles en hausse de 14 % (comparativement à 10 %).

Des taux plus élevés mèneront-ils à une récession ?

Une analyse des scénarios de taux potentiels publiée par la SCHL cette semaine a déclaré que si le taux de la Banque du Canada atteint 3,5 % d’ici 2023, la croissance de la consommation sera freinée, ce qui entraînera une baisse de 5 % des prix des maisons nationales, une baisse de 34 % des ventes de maisons nationales, et une hausse de 7 % du chômage. Au cours des deux trimestres suivants, les effets récessifs persisteraient.

Étant donné qu’il y a trois autres annonces de taux prévues pour cette année, si la BdC met en œuvre un minimum de 0,25 %, ou 25 points de base, dans chacune, le taux de financement au jour le jour atteindra en effet 3,5 %, la limite supérieure de sa fourchette neutre.

Aujourd’hui le taux directeur augmente de 1%. La prochaine annonce tarifaire aura lieu le 7 septembre 2022.